Le principal responsable de l’armée canadienne, le général Jonathan Vance, a indiqué mardi que les quelque 210 militaires canadiens qui seront déployés dans le nord du territoire irakien pour assurer la formation des forces armées locales, ont désormais l’autorisation d’utiliser leurs armes à feu en cas d’éventuelle menaces des djihadistes de l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
C’est sur la tribune du comité parlementaire que le général Jonathan Vance a précisé les règles de combat que devront respecter les militaires canadiens déployés en Irak. Les élus de la Chambre des communes devaient se prononcer sur l’adoption de projet de résolution portant sur la nouvelle contribution du Canada au combat contre le terrorisme en Irak et en Syrie. La résolution proposée par l’Exécutif canadien a été adoptée grâce à l’importante majorité libérale à 178 voix favorables contre 147.
Du fait de cette nouvelle mission, les six avions de chasse CF-18 canadiens ne prendront plus part aux raids en Irak et en Syrie menés dans le cadre de la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les USA. Ainsi, le gouvernement canadien entend rapatrier ces appareils de chasse au cours des semaines à venir, conformément à un engagement pris par les libéraux alors en pleine campagne électorale.
L’Exécutif canadien, qui croit que la lutte contre le groupe EI ne se gagnera pas dans les airs, compte tripler la taille de la mission de formation des troupes irakiennes. En clair, le nombre de militaires de la mission canadienne passera des 69 actuels à 210 soldats dans les semaines à venir.
Dans le même ordre d’idées, le général Jonathan Vance a précisé que les militaires canadiens pourront tirer en premier dans le but de contrecarrer plus efficacement d’éventuelles attaques lancées par les djihadistes.
Poster un Commentaire