Profitant du contexte favorable créé par l’annonce par la Russie du retrait de ses forces de la Syrie, les négociations inter-syriennes se poursuivent ce mercredi à Genève, en Suisse, où le médiateur de l’ONU, Staffan de Mistura doit de nouveau rencontrer la délégation du régime syrien au lendemain de ses entretiens avec la délégation de l’opposition.
L’émissaire des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura continue à privilégier des pourparlers indirects entre les différents camps présents à Genève.
Il a rencontré hier mardi, pour la première fois depuis le coup d’envoi de ces pourparlers, la délégation de l’opposition syrienne qui a présenté une série de propositions écrites pour un règlement politique du conflit.
Aucune communication n’a été faite sur le sort que l’opposition souhaite pour le président Bachar al-Assad, ce point étant l’un des plus cruciaux de ces négociations.
Le retrait des troupes russes de Syrie entamée dès hier mardi semble, comme l’avait souhaité le président Vladimir Poutine lors de son annonce, eu un effet positif sur les négociations. Staffan de Mistura a qualifié ce retrait des troupes russes de développement important. L’opposition syrienne pour sa part se veut plus prudente, attendant de voir avant de le saluer que l’annonce du président Poutine se traduise effectivement par un retrait des troupes russes sur le terrain.
Cela fait plus de 5 ans maintenant que la Syrie est en proie à des violences et ce n’est pas la première fois, durant ce temps, qu’une initiative est entreprise pour tenter de trouver une solution à cette crise. Mais les discussions qui se tiennent actuellement à Genève diffèrent en ce que ses promoteurs, les Etats-Unis et la Russie, les ont voulues les plus ouvertes possibles. Ces négociations entamées lundi doivent s’achever au plus tard le 24 mars et reprendre après une pause de sept dix jours. Elles doivent se dérouler en trois rounds et parvenir à une « feuille de route claire » pour mettre en place une transition politique en Syrie d’ici l’été et organiser des élections l’an prochain.
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