Selon un récent bilan datant de samedi dernier, l’attentat-suicide commis dans un stade de football d’Iskandariyah, une localité de la province irakienne de Babylone en Irak, a fait 41 morts et 105 blessés au lieu des 30 morts et de 60 blessés annoncées dans un précédent bilan.
Un responsable du département de la santé de la province de Babylone a indiqué que 17 des victimes étaient des garçons dont l’âge variait de 10 à 16 ans.
D’après le récit d’un capitaine des forces de l’ordre du village d’Al-Asriya, situé à proximité de la localité d’Iskandariyah où l’attaque est survenue lors d’une cérémonie de remise «du trophée aux vainqueurs, quand le kamikaze s’est fait exploser dans la foule».
«Le kamikaze s’est fendu dans la foule pour tenter de s’approcher du rassemblement et s’est fait exploser alors que le maire était en train de décerner le trophée aux vainqueurs », a relaté un témoin de 18 ans, Ali Nachmi. A ce propos, le maire du village, Ahmed Chaker, a été lui aussi, tué lors de cet attentat-suicide.
De son côté, les Etats-Unis, dont l’aviation militaire effectue depuis 18 mois, des raids ciblant des positions du groupe Etat Islamique (EI) en Irak et disposent d’environ 4.000 militaires sur le terrain, ont dénoncé un attentat « lâche » et se sont engagés à apporter leur «soutien au peuple irakien et à l’unité de l’Irak», précise un communiqué du département d’Etat.
Toujours au cours de ce mois, au moins 60 personnes sont mortes lors d’un attentat ayant eu lieu à Hilla, localité située à 80 km environ au sud de la capitale irakienne, Bagdad. Un camion-citerne plein d’explosifs avait alors percuté un poste de contrôle des services de sécurité irakiens.
