Au moins 22 personnes ont trouvé la mort et 70 autres blessées dans des tirs d’obus et quatre attaques suicides perpétrées en Irak et revendiquées par l’organisation de l’Etat Islamique (EI), annoncent lundi, des sources proches des services de sécurité et de santé irakiens.
L’attentat le plus meurtrier est survenu dans la ville méridionale de Bassora, où un kamikaze s’est fait exploser sur une avenue faisant, sur le coup, cinq morts et dix blessés. Des professionnels de la presse ont vu des dépouilles brûlées après cette explosion, qui a également incendié des voitures et endommagé des immeubles.
D’après le gouverneur de Bassora, Majod al-Nasrawi, le groupe EI «cherchait, après les revers subis dans l’ouest, à déplacer la bataille vers le sud», d’où est originaire une bonne partie des forces luttant contre les djihadistes.
Il faut noter que les attaques à la bombe surviennent très rarement dans le sud du territoire irakien, du fait de la prédominance chiite et de la difficulté d’accès pour les mouvements djihadistes sunnites.
En outre, un poste de contrôle conjoint de la police et de l’armée dans le nord de la capitale irakienne, Bagdad, a été pris pour cible par une autre attaque suicide. Par ailleurs, deux autres kamikazes s’en sont pris aux forces paramilitaires progouvernementales du Hached al-Chaabi sur une avenue du secteur de Machahda, toujours au nord de Bagdad, et dans un restaurant situé au sud de la localité méridionale de Nassiriya.
De plus, des maisons à Abou Ghreib, à l’ouest de la capitale irakienne, ont été atteintes par des tirs d’obus meurtriers et l’organisation de l’EI a lancé une offensive dans la province d’Al-Anbar (ouest), au cours de laquelle cinq membres des forces loyalistes ont péri.
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