Le groupe Etat Islamique perd du terrain Irak selon le Pentagone

L’organisation de l’Etat Islamique (EI) a perdu « environ 45 % » des portions de territoire qu’elle avait gagnées dans ce pays, a déclaré le porte-parole du département américain de la Défense, Peter Cook, rappelant qu’après avoir perdu, en décembre, le contrôle de la ville de Ramadi, les djihadistes ont connu une série de revers devant les forces armées irakiennes dans la province d’Al-Anbar.

Au cours d’une conférence de presse tenue à Arlington, Cook a précisé que « le chiffre pour la Syrie est compris quelque part entre 16 et 20 % ».

A titre de rappel, le groupe EI avait lancé, en juin 2014, une offensive sur le territoire irakien, au cours de laquelle il a pris le contrôle d’importantes portions de territoire à l’ouest et au nord de Bagdad. L’année suivante, ce mouvement s’est emparé de Ramadi, la capitale de la province d’Al-Anbar. Celle-ci a été reconquise en fin 2015 par l’armée irakienne et les combattants kurdes ou peshmergas, de même que la ville de Hit.

Néanmoins, l’EI règne toujours sur la localité de Fallouja et sur la majeure partie de la province de Ninive (nord), dont la capitale, Mossoul, qui est la deuxième ville du pays. Cette dernière constitue une priorité pour la coalition internationale antidjihadiste, qui espérer la reconquérir avant fin 2016.

Bien que perdant du terrain, Daech peut perpétrer des attaques sanglantes dans les territoires sous contrôle des autorités irakiennes. Ainsi, un triple attentat djihadiste a fait, en l’espace d’une journée, presqu’une centaine de morts à Bagdad la semaine dernière.