Profitant de l’ouverture de l’Arabie Saoudite aux investisseurs étrangers, General Electric (GE) a annoncé, lundi, qu’il allait investir au moins 1,4 milliard de dollars dans ce pays. Celui-ci veut réformer son économie pour réduire sa dépendance au pétrole.
GE et le groupe pétrolier saoudien Aramco se sont associés pour construire un site manufacturier pour servir les secteurs énergétique et maritime. Devant donner lieu à la création de 2 000 nouveaux postes au niveau local, ce projet est évalué à 400 millions de dollars. En outre, GE a paraphé une lettre d’intention dans la perspective de consentir des investissements, d’ici l’année prochaine, dans des secteurs qualifiés de « stratégiques » avec, pour objectif, le développement des industries locales. Un engagement tournant autour d’un milliard de dollars. Les deux contrats ont été conclus à l’occasion d’une visite dans le Royaume wahhabite du PDG de GE, Jeff Immelt.
L’année prochaine, GE prépare des investissements à hauteur de 2 milliards de dollars supplémentaires en Arabie Saoudite. Cette enveloppe servira à financer des projets dans le pétrole et le gaz, l’aéronautique et le numérique, selon des informations émanant du groupe américain. A noter que ce dernier s’est récemment recentré sur ses activités dans le domaine industriel, à l’instar de la fabrication des moteurs d’avions, d’équipements de santé, de centrales électriques…
Quelques semaines avant ces annonces de GE, l’Arabie Saoudite a déclaré vouloir revoir son modèle économique en raison de la chute des cours des hydrocarbures. Ce pays désertique a du potentiel dans divers domaines, dont celui des énergies renouvelables (solaire et éolien). En outre, l’Arabie Saoudite veut dynamiser ses industries, entre autres, militaire, minière et pétrochimique.
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