A l’issue d’une réunion lundi, des ministres de son parti Likoud, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a rejeté l’initiative de paix de la Ligue arabe présentée en 2002, pourtant son ministre de la Défense l’ultranationaliste Avigdor Lieberman avait admis, auparavant, que cette initiative contenait des éléments positifs.
Benjamin Netanyahu a lui aussi reconnu que l’initiative arabe dispose de bonnes bases, principalement la volonté des pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël, mais estime indispensable qu’elle soit actualisée afin de tenir compte des changements qui se sont produits dans la région ces dernières années.
Le Premier ministre israélien exige notamment que soient supprimées certaines des exigences de l’initiative comme le respect par Israël des frontières établies avant la guerre de 1967, c’est-à-dire les retraits israéliens, et les réfugiés palestiniens qui ont fui Israël dans la guerre de 1948 et souhaite la promotion de l’idée d’une rencontre régionale menant à la normalisation des relations avec les pays arabes et à un règlement du conflit avec les Palestiniens.
L’initiative la Ligue arabe, qui a été confirmée en 2007 porte sur la normalisation des relations des Etats arabes avec Israël dans le but d’instaurer une paix globale dans cette région après le retrait israélien des Territoires palestiniens et du plateau du Golan ainsi que le règlement de la situation des réfugiés palestiniens.
Avant le rejet de l’initiative arabe, le Premier ministre israélien avait aussi rejeté l’initiative française de relance du processus de paix, soutenue par les Palestiniens.
Les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort depuis plus de deux ans. Depuis la Guerre des Six jours au Proche-Orient en 1967, Israël occupe des territoires en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, dans la bande de Gaza et dans les plateaux du Golan, une occupation qui constitue un obstacle clé aux négociations de paix.
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