Un attentat suicide revendiqué par l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) a été perpétré dimanche dans un quartier chiite de Bagdad, faisant au moins 21 morts et 29 blessés d’après certains médias locaux.
Ce bilan est contredit par les services irakiens de la sécurité et de la santé, qui ne parlent que de 15 morts. Cette attaque a eu lieu à proximité d’un poste de contrôle dans le quartier de Kadhimiya.
Dans la foulée, le groupe EI l’a revendiquée dans un communiqué, indiquant avoir visé des militaires des forces irakiennes et des éléments d’unités paramilitaires progouvernementales.
Ce mouvement djihadiste perpètre régulièrement des attentats prenant pour cible notamment la communauté chiite, qui est majoritaire en Irak. Pas plus tard que le 3 juillet, Daech (acronyme arabe de l’organisation de l’EI) avait mené une des attaques les plus meurtrières de l’histoire de l’Irak, ayant fait 292 morts et 200 blessés dans un secteur commercial du centre de Bagdad. Nombre d’habitants s’y étaient rendus pour faire leurs emplettes à la veille de la fête de l’Aïd Al Fitr clôturant le mois sacré de Ramadan.
A peine cinq jours après, 40 personnes périssaient dans un autre attentat djihadiste perpétré contre un mausolée chiite situé dans la ville de Balad (70 km au nord de Bagdad).
Le groupe EI avait pris le contrôle d’importantes portions du territoire irakien suite à une vaste offensive menée en juin 2014. Mais l’armée irakienne a depuis, repris du terrain, fort de l’appui aérien de la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les Etats-Unis et du soutien des tribus et groupes armés locaux.
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