Quatre hôpitaux de campagne et une banque de sang dans la ville syrienne d’Alep, ont été endommagés ce week-end, par des bombardements aériens, aggravant davantage encore la situation humanitaire pour les 200.000 habitants des quartiers rebelles assiégés par les forces du régime.
Les violences ce week-end à Alep, divisé depuis 2012 entre secteurs ouest pro-régime et secteurs est pro-rebelles, ont été particulièrement dévastatrices pour les installations hospitalières syriennes.
Les quatre hôpitaux touchés par les raids aériens, sont situés dans le secteur est de la ville, contrôlé par les rebelles, mais l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) n’était pas en mesure de déterminer si ces raids ont été menés par l’aviation du régime ou par celle de son allié russe.
Trois hôpitaux sont hors de service et le quatrième, où un nourrisson est décédé après la rupture de son alimentation en oxygène après une frappe, a été endommagé sérieusement, selon le «service de la santé» géré par les insurgés.
La situation devient critique pour les 200.000 habitants de la deuxième ville du pays en guerre, bloqués dans les secteurs rebelles assiégés par les forces du régime de Damas et qui sont confrontés à des pénuries croissantes de produits alimentaires et de médicaments.
Ces derniers mois, de nombreux hôpitaux ont été endommagés et des membres du personnel médical tués par des bombardements sur les quartiers rebelles. Seuls cinq hôpitaux y sont encore opérationnels dans ces secteurs et l’Association des médecins indépendants (IDA), qui soutient des centres médicaux de la ville, évoque un désastre humanitaire majeur. La crise humanitaire en Syrie, notamment à Alep, sera ce lundi au centre des discussions du Conseil de sécurité des Nations unies à New-York.
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