Le reporter néerlandais Jeroen Oerlemans a trouvé la mort dimanche 2 octobre en Libye, alors qu’il couvrait les affrontements opposant les forces fidèles au gouvernement d’union nationale (GNA) et le groupe djihadiste Etat Islamique (EI) dans la ville de Syrte.
Cette nouvelle a été annoncée par le docteur Akram Gliwan, porte-parole de l’Hôpital central de Misrata où les blessés issus des rangs de l’armée pro-gouvernementale reçoivent des soins médicaux. Cette information a été confirmée par l’hebdomadaire belge Knack, qui collaborait avec le journaliste.
Le docteur Akram Gliwan a confié à la presse que Jeroen Oerlemans a été « touché à la poitrine par un sniper de l’EI alors qu’il couvrait les combats à Syrte ». Et d’ajouter que « sa dépouille se trouve actuellement à l’hôpital » de Misrata, située à 200 km à l’ouest de Syrte.
Il s’agit du premier européen et du deuxième reporter à être tué en couvrant ces combats. A titre de rappel, le journaliste libyen Abdelqader Fsouk avait trouvé la mort en juillet dernier dans des circonstances similaires.
Par ailleurs, huit militaires de l’armée pro-gouvernementale et au minimum dix djihadistes ont trouvé la mort dans les combats ayant eu lieu dimanche à Syrte. Depuis déjà cinq mois, les forces pro-gouvernementales essayent de reprendre le contrôle de ce fief djihadiste.
Entamée le 12 mai dernier, cette opération de reconquête avance en dents de scie : l’armée loyaliste initie régulièrement des offensives qui se suivent de périodes d’accalmie.
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