Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell et la Compagnie nationale iranienne de pétrochimie (NPC), ont annoncé ce lundi, la signature la veille à Téhéran, d’un préaccord qui marque la volonté de Shell de revenir en Iran qu’il avait quitté en raison des sanctions internationales.
L’agence de presse Shana, liée au ministère iranien du Pétrole, a indiqué que le préaccord avait été signé dimanche à Téhéran, en présence du vice-président de Shell Hans Nijkamp, du vice-ministre iranien du pétrole, Amir Hossein Zamaninia, en plus du directeur de la NPC, Marzieh Shahdaei.
Le vice-président de Shell a déclaré à l’agence de presse Shana que son groupe recherchait «une présence à long terme en Iran», précisant qu’il était encore trop tôt pour établir un calendrier. Shell doit dans un premier temps identifier les secteurs dans lesquels il peut travailler avec la NPC et ensuite préciser les structures commerciales et les solutions techniques pour parvenir à une sorte de co-entreprise.
Les entreprises étrangères souhaitant investir dans le pays ont été nombreuses à se ruer vers l’Iran après la levée des sanctions internationales en janvier, à la suite de l’accord international de juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien.
Fort de 80 millions d’habitants et riche en pétrole et en gaz, l’Iran a de grandes ambitions dans le domaine des hydrocarbures. Le directeur de la NPC Marzieh Shahdaei a déclaré que sa compagnie souhaitait augmenter sa production de 60 millions à 160 millions de tonnes d’ici 2025, tandis que le vice-ministre iranien du Pétrole Amir Hossein Zamaninia affirme que le pays a pour objectif de passer des accords d’un montant de 10 milliards de dollars dans le secteur pétrolier et gazier en 2016.
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