Les avions de chasse de la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les Etats-Unis ont détruit mardi, un pont sur le Tigre dans le centre de Mossoul, dans le but de couper les voies de communication aux éléments de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).
Sur les cinq ponts que compte la deuxième grande ville d’Irak, il n’en reste plus qu’un seul à ce jour. D’après les habitants de Mossoul, le pont qui subsiste est le plus vieux, ayant été érigé par l’ex-puissance coloniale britannique.
Un porte-parole de la coalition, le colonel américain John Dorrian a expliqué à la presse que « Daech (acronyme arabe du groupe EI) utilisait ce pont comme ligne de communication pour réapprovisionner ses troupes du côté est de la ville et les renforcer à assurer leur relève», mais a-t-il assuré, «nous n’allons pas les laisser faire».
Les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale anti-djihadiste, ont entamé depuis le 17 octobre dernier, une vaste offensive dans l’objectif de reconquérir Mossoul, la grande ville du nord du pays tombée dans l’escarcelle de l’organisation de l’EI depuis juin 2014.
Selon les estimations, plus d’un million de personnes seraient encore bloquées à Mossoul, même s’il n’est pas possible de fournir des statistiques fiables, étant donné que cette ville est contrôlée par les djihadistes depuis plus de deux ans.
De leur côté, les Nations Unies ont indiqué mardi que plus de 68.000 personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles à Mossoul depuis le début de sa reconquête.
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