Environ 2.000 éléments des forces de sécurité irakiennes tués en novembre

En novembre dernier, près de 2.000 éléments des forces de sécurité irakiennes ont trouvé la mort en Irak au cours de l’opération de reconquête de la ville de Mossoul.

Les forces irakiennes payent au prix fort leur avancée sur Mossoul ou, plus largement, sur d’autres fronts dans leur pays. D’après des chiffres émanant de la Mission de l’ONU en Irak, 1 959 éléments des forces de sécurité ont été tués et 450 autres, au minimum, ont été blessés au cours du mois dernier. Pour rappel, 672 membres des forces irakiennes avaient été tués en octobre.

Il sied de préciser que ces statistiques comprennent les policiers affectés au combat, les peshmergas ou combattants kurdes, les forces du ministère irakien de l’Intérieur et les éléments des groupes armés paramilitaires pro-gouvernementaux. Simultanément, environ 926 civils ont aussi trouvé la mort. Ce qui porte à 2 885 le total de citoyens irakiens décédés dans des attaques, violences et conflits armés en novembre.

Par ailleurs, les Nations Unies ont souligné que ces « chiffres doivent être considérés comme un minimum ».

L’envoyé spécial de l’ONU en Irak, Jan Kubis, a fait remarquer que « le nombre de victimes est stupéfiant et compte une proportion significative de civils alors  que la bataille de Mossoul entre dans sa septième semaine».

«Daech (acronyme arabe de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique) a recours aux tactiques les plus perverses, en tirant depuis des maisons et en enlevant ou déplaçant de force des civils dont il se sert comme boucliers humains », a-t-il ajouté.

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