Les Nations Unies ont annoncé lundi dernier, qu’au mois 6.878 civils ont trouvé la mort en Irak, au cours de l’année dernière suite aux affrontements armés et aux violences que connait le pays.
Les autorités irakiennes ont du mal à assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et à déloger l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) des portions de territoire qui sont encore sous son contrôle.
A en croire la Mission d’Assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), ce bilan n’est qu’un «strict minimum». En effet, cette mission onusienne s’est dite incapable de quantifier le nombre de victimes civiles dans les zones de conflit. La même source a précisé que 12.388 civils ont été blessés au cours de l’année dernière.
Par ailleurs, ce bilan ne prend pas en compte les victimes «secondaires», qui ont péri après avoir été exposées au manque d’eau, de nourriture ou de soins médicaux.
La MANUI explique que son bilan ne comprend pas les civils qui ont trouvé la mort dans la province d’Anbar, située dans l’ouest de l’Irak, en mai, juillet, août et décembre. Pour rappel, cette mission onusienne avait dénombré au mois 7.515 civils tués en 2015.
Rien qu’au cours du mois de décembre, 386 civils ont été tués et 1.066 autres blessés. La province du Nivenah, située dans le nord de l’Irak où l’armée régulière tente de reconquérir la ville de Mossoul, a été la plus sévèrement touchée avec un bilan de 208 morts et 511 blessés. Quant à la capitale, Bagdad, elle occupe la deuxième place avec 109 morts et 523 blessés.
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