Israël a annoncé hier mardi la construction de 2.500 logements de colonisation en Cisjordanie occupée. Cette annonce, la plus importante du genre depuis des années, reflète la volonté du gouvernement israélien de profiter de la nouvelle donne créée selon lui, par l’élection de Donald Trump.
Les autorités israéliennes soulignent que la grande majorité des logements qui doivent être construits, est attribuée aux blocs de colonies comme Ariel ou le Gush Etzion, qui seraient certainement annexés par Israël dans un règlement négocié avec les Palestiniens. Mais les limites de ces blocs demeurent floues.
D’autres colonies sont en outre concernées par les annonces, comme celle de Beit El, à la sortie Est de Ramallah. Dimanche déjà, le gouvernement israélien avait donné son feu vert à la construction de 566 logements dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, partie majoritairement palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël. L’ONU comme l’Union européenne ont critiqué l’annonce des autorités israéliennes.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu semble déterminé à exploiter les nouvelles réalités à Washington qui lui sont à priori plus favorables. Alors que Barack Obama, pendant ses huit années de présidence, n’a cessé d’être opposé à la colonisation, le sentiment semble être totalement différent avec le nouveau président américain.
Selon le quotidien britannique Daily Mail, Donald Trump avait, pendant sa campagne électorale, estimé qu’Israël n’avait pas à observer une pause dans la colonisation pour faire revenir les Palestiniens à la table des négociations. D’après le quotidien israélien Haaretz, les parents du gendre juif de Donald Trump, Jared Kushner, et Donald Trump lui-même ont versé des contributions à la colonie de Bet El, et celui que Donald Trump a choisi pour devenir le prochain ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, est à la tête d’une organisation qui verse chaque année des millions de dollars à Bet El.
Poster un Commentaire