Brazzaville accueille ce vendredi un sommet de chefs d’Etat consacré à la crise qui déchire la Libye, avec pour objectif de baliser le terrain pour une réconciliation entre l’est et l’ouest de la Libye, et d’afficher l’unité de l’Afrique sur ce dossier.
Ce sommet a été convoqué par le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, qui regroupe l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Niger, la Mauritanie et le Congo-Brazzaville.
Au moins quatre chefs d’Etat sont attendus, le Tchadien Idriss Deby Itno, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Sud-Africain Jacob Zuma, et le Mauritanien Ould Abdel Aziz, ainsi que le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine Smaïl Chergui, sans oublier le Libyen Fayez el-Sarraj soutenu par la communauté internationale. Un temps envisagé, le général Haftar ne devrait pas être présent.
Parmi les décisions qui sont attendues de ce sommet, le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye devrait s’étendre à 11 membres pour une implication plus globale de l’Afrique sur le dossier libyen.
Le ministre congolais des Affaires étrangères a ainsi multiplié ces dernières semaines les visites pour convaincre les pays plus particulièrement ceux frontaliers de la Libye, à adhérer au Comité de haut niveau qui devrait élaborer une feuille de route qu’il soumettra au prochain sommet de l’UA prévu les 30 et 31 janvier prochain à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye a été institué lors de la 27ème session ordinaire de la conférence de l’Union africaine à Kigali, au Rwanda, les 17 et 18 juillet 2016. Au début de la crise libyenne, en 2011, un comité identique avait tenté sans succès une médiation entre les protagonistes.
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