La tension monte entre Israël et la Syrie suite aux raids aériens menés dans la nuit du jeudi à vendredi dernier, par des avions de combats israéliens en Syrie, où ils ont essuyé des tirs de la défense anti-aérienne syrienne.
En l’espace de quelques jours, l’aviation israélienne a mené au moins deux raids transfrontaliers, le premier tôt vendredi à Palmyre, le second dimanche dans les montagnes du Qalamoun, aux portes du Liban.
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué, que ses avions de combat ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs cibles en Syrie.
Israël reconnaît que des missiles ont été tirés «en représailles», mais dément que l’armée syrienne ait abattu un de ses avions. L’armée syrienne avait en effet déclaré que sa défense aérienne avait abattu un appareil, touché un autre et forcé les autres à fuir.
L’incident de la nuit de jeudi à vendredi est le plus sérieux entre les deux pays, toujours techniquement en guerre depuis 1967 et la conquête du plateau du Golan par Tsahal.
L’Etat hébreu rappelle régulièrement qu’elle ne prend pas parti dans la guerre civile en Syrie, mais dit intervenir dans le pays pour éviter que ses ennemis du Hezbollah, qui combattent aux côtés des forces du régime de Damas, reçoivent des armes en provenance de la Syrie.
Le ministre israélien de la Défense a prévenu dimanche que les systèmes de défense aérienne syriens seraient détruits « sans la moindre hésitation » si l’armée loyaliste était de nouveau tentée de les utiliser.
Les avis sur un nouvel affrontement généralisé impliquant Israël divergent. Certains jugent cette hypothèse très peu probable, du fait de l’avantage militaire relative d’Israël sur Damas. D’autres, par contre, sont plus prudents, sentant souffler sur le pays un vent guerrier attisé notamment par un regain de tension dans la bande de Gaza où un raid a été mené samedi en réponse à un tir de roquette.
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