Les autorités équato-guinéennes ont assuré jeudi dans un communiqué, disposer du «soutien crucial» de l’Arabie saoudite à leur demande d’adhésion à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP).
Dans la foulée, le gouvernement équato-guinéen a confirmé qu’il va d’ores et déjà se conformer aux objectifs de réduction de la production pétrolière en vigueur au sein de cette organisation, en envisageant une baisse de sa production de 12.000 barils par jour (B/J).
Ces dernières années, la production pétrolière en Guinée équatoriale a beaucoup reculé : alors qu’elle atteignait 360.000 B/J en 2004, cette production ne correspondait plus qu’à 165.000 B/J en 2015, d’après les statistiques de la Banque Africaine de Développement (BAD). Malgré tout, la non intégration de la Guinée équatoriale au sein du cartel de l’OPEP qui existe depuis plus d’un demi-siècle, a de quoi étonner.
En effet, le gouvernement équato-guinéen a soumis, en janvier dernier, une demande d’adhésion à cette institution. Mais celle-ci n’y a pas donné suite.
Ainsi, l’annonce du soutien de Ryad à sa demande peut être une façon, pour Malabo, de montrer qu’il est sur le bon chemin. Deuxième producteur mondial et contribuant à hauteur de 35 % à la production de ce cartel, l’Arabie saoudite pèse incontestablement au sein de l’OPEP.
Néanmoins, la situation économique actuelle de la Guinée équatoriale laisse à désirer : ce pays a enregistré une croissance de -5,7 % en 2016. Cet aspect pourrait être considéré lors de la prise de décision de l’OPEP.
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