Iran Air, la compagnie aérienne nationale de l’Iran, a réceptionné hier mardi ses quatre premiers appareils ATR. Ces appareils font partie de l’achat ferme de 20 ATR 72-600, assortis de 20 options, que la compagnie avait officialisé début février.
Dans son communiqué, ATR, coentreprise à parité entre Airbus et Leonardo-Finmeccanica basée à Toulouse, précise que la totalité des 20 appareils seront livrés «d’ici à la fin de l’année 2018».
L’ATR 72-600 est équipé de 68 à 78 sièges et est doté d’un rayon d’action de 900 miles nautiques, soit 1 665 kilomètres. Il est en mesure d’opérer «dans des environnement complexes, tels que les pistes courtes, non préparées, et les régions montagneuse».
Pour Christian Scherer, le président exécutif du constructeur d’avions turbopropulseurs régionaux ATR, ces appareils incarnent la solution la plus adaptée pour répondre aux besoins considérables de l’Iran en matière de connectivité régionale.
Avec une infrastructure domestique très développée qui compte 60 aéroports, ATR s’attend à ce que l’Iran, qui compte déjà un tourisme religieux considérable, devienne « la prochaine grande destination touristique du Moyen-Orient ».
Le marché iranien de l’aviation civile s’est récemment ouvert à la suite de la levée d’une partie des sanctions internationales. La République islamique peut désormais moderniser et développer son offre de transport aérien afin de dynamiser son économie.
Les deux géants de l’industrie aéronautique, l’européen Airbus et l’américain Boeing, ont tous deux signé en décembre dernier, des accords avec l’Iran pour l’achat d’avions. Selon l’Organisation iranienne de l’aviation civile, l’Iran aura besoin de 400 à 500 avions de ligne durant la prochaine décennie.
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