Pour son premier voyage au Proche-Orient, le président américain Donald Trump doit rencontrer ce mardi à Bayt Lahm (Bethléem), le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui lui avait déjà rendu visite à Washington le 3 mai dernier.
Hier lundi, après s’être entretenu avec les dirigeants israéliens, le président américain avait déclaré voir une «rare opportunité» pour faire la paix, sans dévoiler plus de détails sur ses intentions.
Donald Trump a délibérément choisi de se rendre tout à la fois en Israël et en Cisjordanie, dans un souci d’équilibre. Mais son déplacement dans les Territoires palestiniens occupés pourrait s’avérer plus délicat que celui en Israël, les Palestiniens n’ayant certainement pas oublié ses déclarations pro-israéliennes pendant sa campagne présidentielle ni sa promesse de déplacer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Al Qods occupé (Jérusalem).
Donald débarque en plus dans les Territoires palestiniens dans un contexte particulièrement tendu. Une grève générale a été observée ce lundi en Cisjordanie, dans l’intention de sensibiliser le président américain à la cause des détenus palestiniens en Israël, dont certains sont en grève de la faim depuis plus d’un mois.
Tous les magasins étaient fermés à Ramallah, où une manifestation est partie en direction du check-point israélien de Qalandia, qui sépare Jérusalem de Ramallah.
D’après ses proches collaborateurs, Donald Trump cherche pour le moment uniquement à «faciliter» la reprise de l’effort de paix et à obtenir des engagements des côtés israéliens et palestiniens. Mais son administration a prévenu qu’il ne fallait pas attendre de sitôt à un vaste plan diplomatique, ne se prononçant ni pour une solution à deux Etats, ni en faveur de la politique de colonisation israélienne.
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