La communauté internationale a amplement condamné, durant le week-end dernier, le massacre commis le jeudi 18 mai dans le sud de la Libye par des forces loyales au gouvernement libyen d’union nationale (GNA) à l’encontre d’un camp de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. D’après différentes sources, entre 75 et 141 personnes ont trouvé la mort lors de cette tuerie.
Suite à ce massacre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé « sa profonde inquiétude ». Pour sa part, la Ligue arabe a vivement condamné une «attaque barbare».
A en croire l’ONG Human Rights Watch (HRW), des «exécutions de masse» pourraient avoir été commises lors de l’attaque de cette base, qui se trouve à Brak Al-Shatiqui, à 70 kilomètres de Sebha, la première ville de la province méridionale du Fezzan.
HRW cite une source de l’hôpital de Brak Al-Shatiqui affirme avoir «reçu 75 morts» vendredi dernier. Des soldats de l’ANL et des civils employés dans le camp font partie des victimes.
D’après les sources de HRW, la trentaine de militaires abattus portaient des traces de balles dans la tête. De son côté, un porte-parole de l’ANL a fait état de la mort de 141 personnes lors de cette tuerie.
Cet évènement pourrait mettre à mal le processus de paix relancé timidement le 2 mai dernier à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis) par une rencontre entre le chef du GNA, Faïez Al Sarraj, et le chef de l’ANL, le maréchal Khalifa Haftar.
Poster un Commentaire