L’Otan rejoint la coalition internationale contre Daech

Le secrétaire général de l’Alliance Atlantique, Jens Stoltenberg a annoncé ce jeudi matin, à quelques heures d’un sommet  des chefs d’Etat et de gouvernement alliés à Bruxelles, que l’Otan allait rejoindre la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie.

La décision sera officiellement prise lors du sommet de Bruxelles auquel assiste pour la première fois le président américain, Donald Trump depuis son élection.

L’Allemagne et la France, réticentes dans un premier temps, se sont ralliées à cette plus grande implication de l’alliance militaire contre le terrorisme.

Selon son secrétaire général, l’Otan ne va pas participer aux opérations de combat, ajoutant que son adhésion à la coalition anti-Etat islamique doit démontrer l’«unité» des alliés dans la lutte contre le terrorisme.

Jusqu’à présent, l’Otan soutenait la coalition internationale en mettant à sa disposition des avions de surveillance Awacs. En faisant partie intégrante de la coalition, l’Otan va accroître le nombre de ses Awacs, apporter des capacités de ravitaillement aérien supplémentaires et créer un centre de coordination des renseignements contre l’Etat islamique (Intelligence Fusion Center) basé au siège de l’alliance à Bruxelles.

La décision de l’Otan est plus symbolique qu’autre chose. Ses 28 Etats membres font déjà partie de la coalition internationale qui combat l’Etat islamique, mais certains étaient réticents à s’engager davantage. A travers son adhésion, l’Otan a donné satisfaction aux revendications du président américain Donald Trump qui réclamait un plus grand engagement de l’Otan dans la lutte contre l’Etat islamique.