Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a promulgué une nouvelle disposition légale controversée interdisant aux ONG de mener en Egypte, une étude ou une enquête sans l’autorisation préalable de l’Etat, lit-on lundi sur les colonnes du Journal officiel.
Les ONG devront également solliciter une autorisation pour publier pareils documents. Quant aux ONG internationales, elles sont désormais tenues de payer jusqu’à 18.000 euros pour s’établir sur le sol égyptien et devront renouveler leur permis au bout d’une certaine période, d’après l’avocat égyptien Gamal Eid.
De l’avis de ce dernier, la loi mettant en place ces nouvelles règles, et qui vient d’être promulguée, «élimine la société civile en Egypte, que ce soit les organisations de défense des droits (de l’Homme) ou celles du développement».
En outre, ce texte prévoit la mise en place d’une autorité nationale, constituée de délégués des services de sécurité, des renseignements et des forces armées, laquelle sera chargée de gérer toute question liée aux financements en provenance de l’étranger ou aux activités des ONG étrangères représentées en Egypte.
Tout contrevenant aux dispositions de cette loi pourrait être condamné à une peine de prison allant jusqu’à cinq ans et à payer une amende pouvant atteindre 59.000 euros.
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