Apres un entretien avec le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustafa Abdeldjeïl, Le ministre italien des affaires étrangère, M. Franco Frattini, a annoncé que le pétrole Libyen fera l’objet d’une conférence internationale le mois prochain à Rome avec la participation de certains pays occidentaux et arabes. La réunion portera en principe sur les moyens de commercialisation et de vente du pétrole produit dans les régions contrôlées par la rébellion. Le président du CNT a déclaré aussi que les pays qui ont reconnu la légitimité du Conseil vont bénéficier largement de cette richesse dans les futures relations avec le gouvernement créé par les rebelles à l’instar de la France, le Qatar et surtout l’Italie qui joue, à travers le consortium « ENI », un rôle très important avec une production de 244 000 barils de gaz et de pétrole, ce qui représente presque 25 % des exportations totales de la Libye. Néanmoins, l’absence sur le marché de grandes quantités du pétrole « sweet crude » libyen, la hausse des prix des produits pétroliers et la baisse du dollar ont suscité une profonde inquiétude chez les grands consommateurs de l’énergie. Dans cette perspective le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Nobuo Tanaka, a exprimé, lors du forum énergétique asiatique, sa crainte quant aux conséquences négatives sur la croissance économique mondiale. Contrairement à ce constat, le ministre saoudien du Pétrole a affirmé que son pays est prêt à assurer ce manque de production sur le marché international, et que « les inquiétudes géostratégiques étaient exagérées du moment que le marché est bien approvisionné et qu’il dispose d’une capacité de production et de stocks appréciables ».
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