Le Washington Post a allégué dimanche dernier que les Émirats arabes unis ont orchestré le piratage des sites d’informations et des réseaux du gouvernement qatari pour y éditer de fausses citations attribuées à l’émir Tamim al-Thani ». Or, ces déclarations sont considérées comme étant à l’origine de la crise diplomatique que traversent actuellement les pays du Golfe.
Le Washington Post cite deux sources au sein des renseignements américains. La principale question qui reste posée, selon le quotidien américain, est de savoir si les Emirats arabes unis ont effectué le piratage eux-mêmes ou s’ils l’ont sous-traité. Les allégations du Washington Post confirment la position de Doha qui a toujours démenti l’authenticité des déclarations imputées à l’émir Tamim. Ces déclarations avaient été retirées des sites internet une demi-heure après leur publication et les services de l’émir avaient tout de suite démenti vigoureusement le fait que celui-ci en était l’auteur. La communication qatarie a immédiatement relayée l’article du Washington Post comme preuve de la machination diabolique qui vise Doha. L’ambassadeur à Washington des Émirats arabes unis a réagi sur Twitter en déclarant que l’information du Washington Post était fausse et que son pays n’a joué aucun rôle dans la cyberattaque mentionnée dans l’article.
Les Emirats arabes unis sont en tête, avec l’Arabie saoudite, le Bahreïn et l’Egypte, dans le front qui s’est dressé contre le Qatar pour son soutien à l’Iran et aux islamistes du Hamas palestinien. Ces pays arabes ont coupé leurs relations diplomatiques, financières et commerciales avec le Qatar le 5 juin, soumettant le petit émirat à un blocus sévère.
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