D’après la presse locale, Doha a porté plainte lundi auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) afin de s’opposer à l’embargo commercial organisé contre le Qatar par l’Arabie saoudite et ses alliés.
Ryad, Manama, Abou Dhabi et Le Caire ont coupé toute relation avec Doha, à qui ils reprochent d’apporter son soutien au terrorisme et de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres Etats. Ces quatre pays arabes ont aussi présenté en juin aux autorités qataries une liste de 13 exigences, comme préalables à la fin de l’embargo. Le quartet demande notamment la fermeture de la chaîne de télévision Al Jazeera, que le Qatar arrête d’appuyer, entre autres financièrement, le terrorisme et qu’il diminue ses rapports avec l’Iran.
Après que le Qatar ait refusé de satisfaire à leurs exigences, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis (EAU) et l’Egypte ont pris l’engagement d’adopter des mesures politiques, économiques et juridiques supplémentaires pour mettre ce pays encore plus sous pression.
De son côté, le gouvernement qatari a adressé officiellement une « demande de consultation » avec l’Arabie saoudite, Bahreïn et les EAU, ce qui constitue la première phase de l’ouverture d’un litige commercial. Cette démarche a déclenché l’ouverture d’une période de 60 jours, à la fin de laquelle les pays impliqués sont dans l’obligation de régler leur litige ou de s’en remettre à l’arbitrage de l’OMC et, de ce fait, risquer des sanctions commerciales.
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