Le Parlement sud-africain a rejeté mardi dernier une motion déposée par la principale formation politique d’opposition sollicitant l’organisation d’élections législatives anticipées.
A travers cette motion, l’Alliance Démocratique (DA) voulait contraindre le chef d’Etat sud-africain Jacob Zuma à se retirer sans avoir à patienter jusqu’à la fin de son mandat en 2019.
« L’Afrique du Sud a besoin d’un nouveau départ et la Constitution prévoit la tenue d’élections anticipées … quand il y a une crise de légitimité», a soutenu le leader du groupe parlementaire DA, John Steenhuisen, avant que les élus ne se prononcent.
En effet, le président sud-africain est considérablement fragilisé par les diverses affaires de corruption dans lesquelles il est impliqué. Malgré cela, le Parlement sud-africain largement dominé par l’ANC, a rejeté la motion du principal parti d’opposition, à 229 voix contre 83 et 7 abstentions.
Le président Zuma, 75 ans, a fait face à bon nombre de motions de défiance, dont la dernière en date remonte au 8 août dernier. A cette occasion, une trentaine de députés de son propre parti, l’ANC, ont soutenu le texte déposé par l’opposition. Mais cela n’a pas suffi à l’éjecter de son siège.
Jacob Zuma, qui n’aura pas la possibilité d’être candidat à sa propre succession en 2019, n’a pas pris la peine de se présenter mardi dernier au Parlement, certain de l’échec de la nouvelle motion.
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