Amnesty International dénoncé dans un nouveau rapport intitulé « Personne ne peut vous protéger », la situation des droits humains à Bahreïn et les méthodes du pouvoir pour réprimer toute opposition.
Dans le contexte des printemps arabes dans la région MENA en 2011, des soulèvements ont eu lieu à Bahreïn. Ce mouvement a été violemment réprimé. D’après le rapport d’Amnesty International, le gouvernement bahreïni a multiplié depuis lors, les arrestations arbitraires, le harcèlement et la torture.
L’opposante bahreïnie Asma Darwish, présentement réfugiée en France avec son époux Hussein Jawad, a relaté son expérience à la presse. Ce couple protestait en 2011 pour réclamer des réformes à Bahreïn.
Depuis, Hussein a été emprisonné à maintes fois. Son dernier séjour carcéral remonte à 2015, d’après sa conjointe. «Il a été torturé une semaine avec interdictions prolongées de s’asseoir ou de se rendre aux toilettes avec de très longs interrogatoires, jusqu’à 12 heures par jour», relate-t-elle précisant qu’«il a été frappé, battu, il a reçu des coups de pieds et des gifles et il a été harcelé sexuellement».
Il a passé 4 mois en prison, puis on lui a donné 3 mois pour quitter le pays, sinon on le menaçait de le remettre en détention et de lui «briser les os », a ajouté Asma.
Toujours dans le même rapport, Amnesty s’est dite préoccupée du mutisme des puissances occidentales devant les violations des droits de l’Homme dans ce pays du Golfe.
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