Nouvelle attaque contre un poste de police dans la capitale syrienne

Trois kamikazes se sont fait exploser hier mercredi près du quartier général de la police syrienne à Damas, une attaque qui a fait au moins cinq morts, dont les trois assaillants, et quatre blessés. Elle a été aussitôt revendiquée par l’Etat islamique.

Deux des kamikazes ont été démasqués avant de pénétrer à l’intérieur du siège de la police de Damas, dans le centre de la capitale syrienne. Ils ont fait exploser leurs ceintures piégées à trente mètres de l’entrée principale du bâtiment après un échange de tirs avec les gardiens.

Le troisième kamikaze, âgé de moins de 20 ans selon un témoin, a été rattrapé alors qu’il s’était enfui en empruntant des ruelles étroites. Pris au piège et encerclé par les policiers, il s’est donné la mort en actionnant sa charge explosive. Le ministère syrien de l’Intérieur a annoncé la mort de deux policiers dans l’attaque, qui a également fait six blessés dont deux enfants.

L’organisation extrémiste Etat islamique a revendiqué cette attaque dans un communiqué publié sur l’application de messagerie Telegram.

L’attaque d’hier est la deuxième contre un poste de police à Damas en dix jours. Le précédent attentat, également revendiqué par l’Etat islamique, avait fait le 2 octobre dernier 17 morts et des dizaines de blessés dans un commissariat du célèbre quartier d’al-Midane, dans le centre de la capitale.

Ces attaques montrent que, si le groupe Etat islamique perd du terrain sur tous les fronts face à l’armée syrienne et ses alliés, il conserve néanmoins des moyens suffisants pour commettre des attentats dans la capitale syrienne, qui a été transformée par les services de sécurité en véritable forteresse.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise