Des affrontements armés se son éclaté entre l’armée irakienne et les combattants kurdes dans la nuit de dimanche à lundi, 72 heures après l’appel lancé en vain, par le gouvernement central irakien aux peshmergas les sommant de quitter la ville de Kirkouk (nord) et d’annuler le référendum d’indépendance du 25 septembre dernier.
Lundi matin, le commandement conjoint des opérations a annoncé que les troupes loyalistes ont repris des routes et des infrastructures aux combattants kurdes.
D’après la même source, l’armée irakienne contrôle, en outre, la zone industrielle située au sud-ouest de la ville de Kirkouk. L’ensemble de ces positions se trouvent sur la voie conduisant à une base militaire et des champs pétroliers plus au nord que les peshmergas avaient conquis il y a trois ans suite à l’instabilité occasionnée par l’offensive fulgurante de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) en territoire irakien.
La télévision publique irakienne a rapporté que ce sont des «unités du contre-terrorisme, la 9è division blindée de l’armée et la police fédérale» qui effectuent la chasse aux peshmergas. Selon la chaîne TV, ces unités ont «repris le contrôle d’importantes zones de la province de Kirkouk sans combat». Mais cette information a été démentie par les autorités kurdes qui à l’instar d’autres sources militaires irakiennes, ont fait état de violents heurts au sud de Kirkouk.
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