Plus de 220 civils ont été tués en quatre jours dans des frappes incessantes et d’une intensité inédite, menées par l’armée syrienne dans la Ghouta orientale, un fief rebelle proche de Damas assiégée depuis 2013.
Les bombardements dans la Ghouta orientale ont touché depuis lundi diverses localités de cette région. Un médecin qui traitait des blessés dans une clinique de la localité d’Arbine a déclaré que ces quatre journées ont été les pires qu’ait connues la région depuis le début de la guerre le 15 mars 2011.
D’après l’Observatoire syrienne des droits de l’Homme (OSDH), 228 civils dont 58 enfants ont péri dans le déluge de feu déversé par le régime sur la Ghouta orientale depuis lundi.
Des centaines d’autres ont été blessés alors que secouristes et médecins sont débordés. Hier jeudi, 73 civils ont péri sous les bombes de l’armée de l’air qui provoqué d’énormes destructions. Deux autres civils ont succombé à leurs blessures infligées la veille. Mardi, le bilan s’était élevé à 80 morts, l’un des plus lourds depuis plusieurs années.
Quelque 400 000 habitants sont assiégés dans la Ghouta selon l’OSDH. Le secrétaire général de l’ONU aux Affaires humanitaires Mark Lowcock a déclaré devant le Conseil de sécurité que les conditions y sont horribles. Depuis le début de la guerre en Syrie, 340 000 personnes ont été tuées et des millions poussées à la fuite.
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