La conférence sur la reconstruction de l’Irak s’est ouverte ce lundi au Koweït, pour une durée de trois jours.
Le gouvernement irakien mise sur les bailleurs de fonds internationaux et le secteur privé pour effacer l’impact néfaste de l’occupation de grandes portions du territoire irakien par le groupe Etat Islamique (EI).
Les autorités irakiennes ont officialisé la victoire sur Daech (acronyme arabe de l’organisation djihadiste de l’EI) il y a deux mois. Ce mouvement a conquis à partir de 2014 près du tiers du territoire irakien. En fait, il ne s’agissait que d’un conflit de plus pour l’Irak, qui en connait de manière récurrente depuis les années 1980.
A présent, il est temps de reconstruire ce pays. A l’occasion du forum économique mondial de Davos le mois dernier, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a estimé à 100 milliards de dollars le coût de ces travaux. Ce dirigeant irakien a ajouté que son pays n’était pas en mesure d’assurer sa reconstruction avec son seul budget, amoindri par la chute des cours pétroliers et l’effort de guerre.
En clair, l’administration irakienne est à la recherche d’un financement pour 157 projets entrant dans ce vaste chantier. Plus précisément, plus de 26 habitations doivent être reconstruites et des investissements sont nécessaires dans divers secteurs, dont les industries pétrolières et l’agriculture.
De plus, deux voies ferrées, Bagdad-Mossoul et Bagdad-Bassorah, doivent être installées, de même qu’une ligne de métro sera réalisée à Bagdad, la capitale irakienne.
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