A l’approche de la décision attendue du président américain Donald Trump concernant l’accord sur le nucléaire iranien, le nouveau chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo a affiché hier dimanche en Arabie saoudite et en Israël, la ligne dure que son pays compte adopter contre l’Iran.
A Tel-Aviv, après un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mike Pompeo a accusé l’Iran de chercher à dominer le Moyen-Orient, d’être le plus grand sponsor du terrorisme dans le monde, de vendre des armes aux rebelles Houthis au Yémen, de diriger des campagnes de piratage informatique, en plus d’être le soutien du régime meurtrier du président syrien Bachar al-Assad.
Israël et l’Arabie saoudite sont deux alliés stratégiques de Washington au Moyen-Orient, ils considèrent tous deux l’Iran comme leur ennemi et sont hostiles à l’accord sur le nucléaire iranien qui doit empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions économiques.
C’est dans deux semaines, le 12 mai prochain, que Donald Trump doit annoncer s’il se retire de l’accord sur le nucléaire iranien. Les Etats-Unis veulent convaincre leurs alliés européens de « corriger » l’accord nucléaire alors que la République islamique répète à cors et à cris que ce texte « n’est en aucune manière négociable ».
Dans un souci de médiation, le président français Emmanuel Macron souhaite rallier l’Iran à un nouvel accord qui préserverait les acquis de la négociation de 2015, mais qui intégrerait trois sujets additionnels, à savoir le contrôle de l’activité nucléaire de l’Iran après 2025, son programme balistique et les principales crises régionales dans lesquelles Téhéran est impliqué.
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