Les autorités libyennes et les délégués des Etats impliqués dans le dossier de ce pays maghrébin se réunissent aujourd’hui (mardi) à Paris dans l’objectif de sortir la Libye de la crise.
Le chef d’Etat français Emmanuel Macron organise dans la capitale française une conférence internationale autour de la Libye. Placée sous la direction des Nations Unies, cette rencontre au sommet vise à poser les bases des élections en Libye et de « créer les conditions d’une sortie de crise » dans ce pays tout en « responsabilisant tous acteurs nationaux et internationaux ».
Dans cette optique, il est prévu, aujourd’hui, trois heures de discussions entre le dirigeant tricolore et les quatre principaux responsables politiques libyens rivaux, en l’occurrence le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa, et celui du Conseil d’Etat, Khaled al-Mishri.
D’après l’Elysée, ils se sont tous engagés à signer une déclaration qui « fixe le cadre d’un processus politique » prévoyant l’organisation d’élections législatives et présidentielle, avant fin 2018 si possible.
Cette signature aura lieu devant les délégués de 19 Etats impliqués dans ces pourparlers, à savoir les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, la Russie et la France, qui constituent les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Italie, qui est l’ex-puissance coloniale de la Libye, l’Arabie saoudite, les Emirats, le Koweït, le Qatar, la Turquie et le Maroc, qui sont des puissances régionales, ainsi que les pays limitrophes à la Libye, en l’occurrence l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie et le Tchad.
Le chef de la mission des Nations Unies pour la Libye, Ghassan Salamé, sera également présent, de même que le dirigeant congolais Denis Sassou-Nguesso, qui préside le comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.
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