Le gouvernement égyptien a annoncé samedi une augmentation immédiate des prix des carburants, pouvant dépasser les 50 %, dans le cadre des réformes recommandées par le Fonds Monétaire International (FMI) dans le but de diminuer les déficits publics.
C’est le ministre égyptien du Pétrole, Tarek el-Molla, qui s’est chargé de faire cette annonce, avant sa publication, peu après, dans le journal officiel. Cette mesure entre dans le cadre d’un plan de réformes ayant pour objectif de réduire la dette de l’Egypte, en diminuant, entre autres, les subventions publiques.
D’après les données parues dans le journal officiel, le prix du litre d’essence sans plomb 92, qui est le plus utilisé, augmente de 35 %, soit l’équivalent de 32 centimes d’euros (0,35 dollar). Quant à la même quantité de gas-oil, son prix augmente de 50 %, ce qui équivaut à 26 centimes d’euros (0,29 dollar).
Selon les estimations du journal d’Etat Al-Ahram, le prix des cylindres à gaz a également connu une hausse. Celle-ci est de 60 % pour les particuliers, soit 2,4 euros (2,6 dollars), et de 50 % pour les commerçants, soit 4,8 euros (5,3 dollars).
De l’avis du nouveau ministre égyptien des Finances, Mohamed Maeit, cette mesure était « nécessaire pour préserver la stabilité de la situation financière » à la suite de la flambée des cours mondiaux du pétrole.
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