Pour contrecarrer le terrorisme croissant dans la Corne de l’Afrique et la Péninsule Arabique, les Etats-Unis y développent un réseau de bases aériennes. Une information du Washington Post parue septembre dernier.
Les groupes de djihadistes affiliés à Al Qaïda en Somalie et au Yémen – en l’occurrence, les rebelles Shebab, qui contrôlent le Sud du pays est-africain, et Al Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) – inquiètent les Etats-Unis. Ainsi, pour pouvoir les suivre de plus près, Washington compte utiliser quatre bases dans la région. La première, le Camp Lemonnier, se situe à Djibouti au Nord de la Somalie et dispose de moyens techniques importants, notamment, pour l’écoute et la reconnaissance. De même, les USA sont également présents à l’Est de la Corne de l’Afrique avec une base aux Seychelles. Celle-ci compte 9 drones MQ-9 Reaper officiellement non armés et destinés à contrer la piraterie selon un accord conclu en 2009 entre la première puissance mondiale et le gouvernement local. Une version démentie par des révélations de Wikileaks : ce matériel militaire serait, en réalité, capable de porter des munitions guidées par satellite et aurait déjà servi dans des missions antiterroristes en Somalie.
Enfin, les deux dernières bases américaines sont en plein aménagement. Pendant qu’une piste d’atterrissage est en construction dans la Péninsule Arabique, l’Ethiopie abrite le chantier d’une base américaine. Sa position géographique – à l’Ouest de la Somalie – et sa proximité d’avec les Etats-Unis, née suite aux menaces des Shebab et matérialisée par une forte présence militaire américaine sur son territoire (Bilaté, Godé, Hoursso), n’ont fait qu’encourager le projet.
Poster un Commentaire