Au moins 28 combattants de l’EI tués dans des frappes de la coalition et des FDS en Syrie

L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a annoncé ce lundi, que 28 djihadistes du groupe Etat islamique (EI), ont été tués en Syrie, dans des frappes aériennes de la coalition et des tirs d’artillerie des combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Ceux-ci mènent toujours une offensive pour chasser le groupe extrémiste de son dernier réduit en Syrie, à la frontière avec l’Irak.

Les frappes de la coalition et les tirs des FDS qu’elle soutient ont visé la région de Bir al-Meleh, dans l’est de la province de Deir Ezzor. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, n’exclut pas un alourdissement du bilan, au moment où l’offensive se poursuit encore.

Fin juillet, le général François Parisot, le commandant des forces françaises au sein de la coalition internationale avait assuré que les djihadiste ne contrôlaient plus qu’une bande de territoire entre les villes de Hajine et Boukamal, près de la frontière irakienne et que les rangs de Daesh ne comptaient plus que « quelques centaines » de combattants.

Après avoir conquis d’immenses pans de territoire et proclamé un « califat » à cheval sur des régions conquises en Irak et Syrie, l’organisation Etat islamique a cumulé les revers militaires au point de ne contrôler aujourd’hui que moins de 3% du territoire syrien, notamment des réduits désertiques du centre et de l’est de la Syrie.

Mais le groupe EI continue de représenter une menace non négligeable comme l’ont prouvé les attaques coordonnées qu’il a menées le 25 juillet dernier dans la province méridionale de Soueida.

Ces attaques avaient fait au total plus de 250 morts civils, ce qui représente l’un des bilans les plus lourds depuis le début en 2011, d’un conflit qui a fait dans ce pays, plus de 350.000 morts et jeté à la rue plusieurs millions de personnes.