Au moins onze personnes, dont cinq éléments des forces de sécurité, ont trouvé la mort dans un attentat-suicide à la voiture piégée perpétré mercredi contre un check-point à l’entrée de la ville irakienne d’Al-Qaïm, non loin de la frontière avec la Syrie, selon un bilan dressé par la police irakienne.
L’explosion s’est produite à 9H00, heure locale (6 heures, GMT), faisant également cinq blessés dans les rangs des services de sécurité et onze autres parmi les civils, a confié à la presse le capitaine de police Mahmoud Jassem.
Notons que deux soldats des forces régulières et trois éléments du Hachd Al-Chaabi, forces paramilitaires ayant aidé l’armée à chasser l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), figurent parmi les morts.
Un rapport des services de sécurité irakiens indique que le véhicule a été piégé dans une zone désertique à la frontière avec la Syrie. Les djihadistes y disposent toujours de moyens nécessaires à la fabrication de ce type d’engin explosif.
Le véhicule a d’abord franchi deux barrages, avant qu’il ne soit visé par les tirs des soldats et du Hachd Al-Chaabi au niveau du troisième barrage. Toutefois, avançant à grande vitesse, il a explosé devant le barrage.
Certains observateurs estiment que Daech (acronyme arabe du groupe EI) a choisi de frapper à Al-Qaïm car il s’agit d’un site stratégique entre la Syrie et l’Irak, qui abrite les forces irakiennes et celles du Hachd Al-Chaabi ainsi que des troupes américaines et françaises, membres de la coalition internationale anti-djihadiste.
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