A la suite de son retrait de l’accord sur le nucléaire iranien et de l’imposition de sanctions supplémentaires contre Téhéran, Washington essaye de mettre la pression sur les multinationales occidentales représentées en Iran.
Dans ce lot figurent les grandes entreprises allemandes. Bien que le marché local soit modeste pour ces dernières, l’Allemagne est l’un des partenaires commerciaux majeurs de l’Iran.
Dès son arrivée en mai dernier, le nouvel ambassadeur américain en Allemagne, Richard Grenell a donné le ton sur ce sujet. Loin d’être discret, le diplomate américain a posté sur le réseau social Twitter que les sociétés allemandes devaient «cesser immédiatement leurs activités en Iran».
En effet, Grenell échange souvent avec les entreprises allemandes pour leur demander de se conformer aux sanctions prises par les Etats-Unis à l’encontre de l’Iran, a confié à la presse le porte-parole de l’ambassade américaine à Berlin.
Toujours sur Twitter, l’ambassadeur américain a annoncé que le constructeur automobile Volkswagen et le chimiste BASF allaient quitter le marché iranien.
En réaction, le géant allemand de l’automobile a simplement déclaré être en train d’étudier les conséquences des nouvelles sanctions américaines. Rappelons que Volkswagen avait annoncé, en juillet dernier, son retour sur le marché iranien après 17 ans d’absence.
De son côté, la multinational BASF a affirmé jeudi sa volonté de poursuivre ses activités sur le territoire iranien «en respectant toutes les réglementations».
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