La Cour de cassation égyptienne a confirmé la condamnation à mort de 20 islamistes, reconnus coupables d’avoir tué 13 agents de police lors de violences ayant suivi la destitution en 2013, de l’ex-président élu Mohamed Morsi.
«Le verdict est définitif et ne peut faire l’objet d’un (autre) appel», a déclaré un responsable judiciaire. Suivant la législation égyptienne, les accusés peuvent se pourvoir en cassation seulement à deux reprises. Cette instance confirme donc le jugement prononcé le 2 juillet 2017 par la Cour criminelle du Caire.
La justice égyptienne a condamné les accusés pour le meurtre de 13 agents des forces de l’ordre lors de violences survenues le 14 août 2013 à la suite de la dispersion par la police de deux rassemblements massifs des partisans de Morsi au Caire. Plus de 700 protestataires avaient été tués lors de ces heurts.
En réaction, une foule furieuse s’en était prise à un poste de police à Kerdessa, dans la périphérie de la capitale égyptienne, réputé être un bastion islamiste, tuant entre autres, 13 agents des forces de l’ordre.
Depuis la destitution du président Morsi en juillet 2013 par les forces armées dirigées à l’époque par l’actuel chef d’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, des centaines de partisans du dirigeant déchu ont été condamnés à mort, avant que la Cour de cassation n’annule la majorité de ces peines.
Poster un Commentaire