La coalition internationale conduite par les Etats-Unis en Syrie et en Irak a annoncé hier lundi avoir bombardé ces derniers jours deux mosquées distantes de moins de trois kilomètres à Soussa, dans l’est de la Syrie, assurant que des combattants du groupe Etat islamique (EI) y avaient établi leur quartier général.
Selon le porte-parole de la coalition, le colonel Sean Ryan, une frappe aérienne a visé jeudi une première mosquée transformée par l’Etat islamique en «centre de commande et de contrôle», tuant 12 présumés terroristes.
Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), cette frappe a également tué 18 civils, dont 7 enfants, qui faisaient tous partie des familles de combattants.
Hier lundi, la coalition a indiqué avoir détruit au cours d’une frappe «plusieurs bâtiments utilisés par l’Etat islamique pour lancer des attaques contre les alliés des Forces démocratiques syriennes à Soussa», précisant que l’un de ces bâtiments, était une mosquée utilisée comme position de défense.
La frappe a tué plusieurs djihadistes qui tiraient contre des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), une milice arabo-turque alliée des Etats-Unis dans l’est de la Syrie. De son côté, la coalition affirme que seuls les combattants étaient présents dans les deux lieux de culte.
Coupant l’herbe sous le pied à ses détracteurs, les Etats-Unis, qui mènent la coalition internationale, ont rappelé que les édifices religieux sont normalement protégés par les conventions de Genève, mais que leur usage par l’Etat islamique à des fins militaires leur a fait perdre leur statut de bâtiments protégés.
Depuis 2014, près de 1.114 civils ont été tués dans des frappes de la coalition internationale qui visaient les positions du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.
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