Un porte-parole de l’armée israélienne «le Tsahal», le lieutenant-colonel Jonathan Conricus a annoncé le lancement de l’opération «Bouclier du nord» qui a pour objectif de détruire des tunnels souterrains du Hezbollah détectés du côté israélien de la frontière avec le Liban.
Selon une autre source israélienne, l’opération, menée uniquement du côté israélien de la frontière, pourrait durer plusieurs semaines. L’armée israélienne n’a pas précisé le nombre des tunnels ciblés, pas plus que quand ni comment les tunnels ont été découverts, assurant néanmoins que c’était le résultat d’une surveillance menée depuis de longues années.
Ces tunnels ne sont pas opérationnels et ne représentent pas selon le Tsahal une «menace immédiate» pour la population du nord d’Israël. Alimentés en électricité, approvisionnés en oxygène et dotés de lignes de communication, les tunnels devaient servir aux combattants d’élite du Hezbollah libanais à surprendre Israël et à tenter d’enlever des soldats ou à prendre des civils en otages.
L’un des tunnels mesure deux mètres de haut sur deux mètres de large et part d’une maison de Kfar-Kila, dans le sud du Liban et s’étend sur 200 mètres, dont 40 en Israël, à environ 25 mètres de profondeur dans le sol.
«Bouclier du Nord» est le dernier épisode en date de la confrontation avec le Hezbollah, l’un des grands ennemis de l’Etat hébreu de part et d’autre de la Ligne bleue fixant la frontière libano-israélienne, et risque de raviver les tensions entre les Israéliens et le mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran.
La dernière grande confrontation en date remonte à 2006 quand 33 jours de guerre avaient fait 1.200 morts côté libanais et 160 côté israélien, sans neutraliser le Hezbollah, visé par une vaste offensive après l’enlèvement de deux soldats israéliens. Israël contruit actuellement un mur le long de sa frontière avec le Liban pour stopper d’éventuelles tentatives d’infiltrations des éléments du Hezbollah.
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