A deux semaines du sommet de l’Organisation du traité nord-atlantique (OTAN), Berlin et Paris ont fait des propositions mercredi, au cours d’une réunion avec leurs alliés à Bruxelles, dans l’objectif de «limiter les dégâts» après les critiques du chef d’Etat français, Emmanuel Macron, contre l’Alliance en déclarant que l’OTAN était de «mort cérébrale» avec le retrait de Washington.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas (SPD), a proposé la mise en place d’un comité d’experts dirigé par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg pour renforcer le processus politique au sein de l’Alliance, une organisation militaire.
Son homologue tricolore, Jean-Yves Le Drian a aussi fait une suggestion similaire. «Un petit groupe de personnalités éminentes» a proposé lors de son intervention au début de la première session de travail à Bruxelles, de réfléchir, entre autres, sur «la relation de l’Otan avec la Russie» et sur «les futurs grands enjeux de sécurité collective, comme la menace terroriste, la Chine et l’impact militaire des grandes ruptures technologiques»,.
Jens Stoltenberg n’a pas commenté la proposition française lors de son point de presse au terme de la première session de travail portant sur la préparation du sommet de Londres prévu le 4 décembre prochain et sur les sujets de divergence.
Par contre, il a estimé que la proposition présentée par le chef de la diplomatie allemande avait «beaucoup de mérite et d’intérêt» et qu’elle avait reçu «le soutien de nombreux alliés».
La seconde session de travail tenue à Bruxelles et qui était consacrée à des questions stratégiques, ne devait pas être suivie de déclarations.
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