Poursuite des tractations en Irak pour la formation d’un nouveau gouvernement

Les discussions pour la formation d’un nouveau gouvernement en Irak après la démission du chef de l’exécutif, Adel Abdel Mahdi, se sont poursuivies ce lundi, sous la pression des protestataires, qui dénoncent sans cesse le pouvoir en place à Bagdad et son allié iranien et exige le renouvellement de l’ensemble de la classe politique irakienne.

En toute vraisemblance, l’Iran n’est pas près de perdre son influence en Irak. En effet, le général Qassem Soleimani, émissaire iranien pour les affaires irakiennes, a fait son retour à Bagdad, d’après certaines sources de presse. 

Pour Washington, autre allié de l’Irak, ce déplacement n’est que la manifestation de la nervosité de Téhéran qui vient s’immiscer dans la politique irakienne, d’après les propos du secrétaire d’Etat américain adjoint pour le Moyen-Orient, David Schenker.

Les réunions entre les formations politiques irakienne, qui ont commencé avant même que le Parlement n’accepte officiellement dimanche la démission du chef du gouvernement, Adel Abdel Mahdi, ont continué le lendemain.

Le Parlement irakien étant très hétéroclite, il ne sera pas aisé de mettre sur pied une nouvelle équipe exécutive. D’après Harith Hasan, expert de l’Irak, il sera nécessaire de convaincre encore plus de parties, dont l’Iran, le grand ayatollah, Ali Sistani et la communauté internationale. Celle-ci dénonce la répression et l’absence de réforme suite à des manifestations qui ont déjà fait 420 morts.

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