Les insurgés yéménites houthis n’étaient pas à l’origine des attaques aux drones de septembre dernier contre des installations pétrolières saoudiennes, révèle un rapport confidentiel des enquêteurs des Nations Unies.
L’Arabie saoudite et les puissances occidentales, dont les Etats-Unis ainsi que certains Etats européens, ont imputé à l’Iran, les frappes du 14 septembre dernier, qui ont visé les infrastructures de Saudi Aramco à Abkaïk et Khouraïs, même si les rebelles yéménites houthis les avaient revendiquées. En réaction, le gouvernement iranien avait rejeté en bloc ces accusations, niant toute implication.
«Malgré leurs affirmations contraires, les forces houthies n’ont pas lancé les attaques contre Abkaïk et Khouraïs le 14 septembre 2019 », ont mentionné les experts indépendants choisis par les Nations Unies dans le rapport destiné au Comité des sanctions du Conseil de sécurité.
Ces enquêteurs n’ont pas la certitude que les drones et les missiles de croisière employés le 14 septembre «aient une portée suffisante pour avoir été lancés du territoire yéménite sous le contrôle des Houthis», peut-on lire par la suite.
Ces révélations interviennent dans un contexte extrêmement tendu entre Washington et Téhéran, suite à l’élimination du général Qassem Soleimani vendredi dernier à Bagdad par les forces américaines sur injonction de leur président Donald Trump.
En réaction, les troupes iraniennes ont frappé, dans la nuit de mardi à mercredi, deux bases militaires irakiennes abritant les forces de la coalition, dont des militaires américains.
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