L’Arabie saoudite a fait état de l’interception et de la destruction de missiles lancés dans la nuit du samedi à dimanche par les insurgés yéménites houthis contre la capitale Ryad et Jazan, une localité située à proximité du Yémen.
Pourtant, deux jours plus tôt, les protagonistes du conflit armé au Yémen avaient conclu un accord verbal de « cessez-le-feu » en raison de la pandémie de coronavirus.
« Les Forces royales de défense aérienne saoudiennes ont intercepté et détruit deux missiles balistiques lancés par la milice terroriste Houthie », a affirmé dimanche Turki al-Maliki, le porte-parole de la coalition militaire arabe sous commandement saoudien, impliquée depuis 2015 dans le combat contre ces rebelles yéménites.
Les insurgés ont revendiqué dimanche cette attaque. C’est « la plus grande opération militaire de ce genre » jamais menée par les Houthis dans le royaume wahhabite, a soutenu, lors d’un discours télévisé, Yahia Saree, le porte-parole de la branche armée de ce mouvement rebelle.
D’après diverses sources de presse, au minimum le bruit de trois déflagrations a été entendu au cours de cette nuit, alors qu’un couvre-feu partiel a été instauré à Ryad et dans d’autres localités saoudiennes dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
Les deux missiles, visant Ryad et Jazan (sud-ouest), « n’ont fait aucun mort », a assuré Turki al-Maliki. De son côté, la Défense civile saoudienne a indiqué sur le réseau social Twitter que « des fragments sont tombés sur plusieurs quartiers résidentiels, blessant légèrement deux civils».
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