L’Arabie saoudite a aboli dimanche la peine capitale pour les crimes commis par des mineurs, a annoncé dimanche Awad Al-Awad, le responsable de la Commission des droits humains, faisant référence à un décret royal.
Quelques jours auparavant, le royaume wahhabite avait déjà supprimé la flagellation de son code pénal, une punition largement décriée par la société civile.
La peine de mort a été abolie par l’Etat saoudien pour les individus reconnus coupables de crimes commis lorsqu’ils étaient mineurs.
A en croire Awad Al-Awad, la peine de mort infligée aux enfants mineurs sera remplacée par une peine de réclusion ne dépassant pas les dix ans dans un centre de détention adapté à leur tranche d’âge.
Au minimum six hommes issus de la communauté musulmane chiite, minoritaire dans ce pays à dominante sunnite, condamnés à la peine capitale pour avoir pris part à des protestations contre le gouvernement saoudien alors qu’ils étaient mineurs, devraient donc être épargnés d’une mise à mort.
Les ONG internationales accusent souvent l’Arabie saoudite de violations des droits de l’Homme. A propos, dans un rapport sur la peine de mort à l’échelle mondiale paru la semaine dernière, Amnesty International a mentionné que l’Arabie saoudite a exécuté le nombre record de 184 personnes en 2019, malgré une baisse générale des exécutions » sur la planète.
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