Environ une semaine après la sortie de l’homme fort de l’Est libyen de l’accord politique conclu en 2015 à Skhirat (Maroc) ayant donné lieu à la formation du gouvernement d’union nationale (GNA), le Premier ministre Fayez al-Sarraj a appelé à une reprise des pourparlers politiques, évoquant l’éventualité d’amender l’accord existant.
Le chef du GNA a estimé dans un communiqué diffusé mardi, qu’il était nécessaire de reprendre, sous la direction des Nations Unies, les pourparlers entre les différentes parties en conflit.
A la même occasion, Sarraj a évoqué la possibilité «d’ajuster l’accord politique». Une semaine avant, le maréchal Khalifa Haftar avait annoncé sa décision de quitter cet accord.
« J’appelle toutes les parties et les forces politiques à prendre leurs responsabilités pour mettre fin à la scission. Il est nécessaire de se dépêcher de reprendre le dialogue sous les auspices de l’ONU afin de préparer la période à venir et de parvenir à un consensus sur une feuille de route à grande échelle et une voie politique qui unissent tous les Libyens », est-il mentionné dans le communiqué du service de presse du Premier ministre libyen.
Sarraj croit cette perspective possible en passant par «l’ajustement de l’accord politique et la formation du conseil présidentiel, composé de son chef, de deux députés et du chef du gouvernement» ou en arrivant à un consensus sur le processus politique et en tenant des élections générales le plus rapidement possible.
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