L’émissaire spéciale par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a appelé lundi dernier les parties belligérantes à mettre les intérêts nationaux devant leurs projets politiques lors des négociations prévues le mois prochain et visant à mettre un terme à une décennie de conflit armé.
La Libye est sous la coupe de milices, divisées par des rivalités au niveau local et entre deux administrations diamétralement opposées, en l’occurrence le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, ainsi que le pouvoir autour du maréchal dissident Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen.
La Tunisie, qui fait partie des pays limitrophes de la Libye, devrait abriter des négociations inter-libyennes en début novembre. Des délégués de la société civile, des tribus, des leaders politiques et des membres d’organes représentant les deux gouvernements rivaux y prendront part.
« Ce que nous voulons voir en termes de participation, ce sont des gens qui ne sont pas là pour leurs propres aspirations politiques, mais pour leur pays », a soutenu Stéphanie Williams à l’issue de son entretien avec le chef d’Etat tunisien, Kais Saied.
A la question de savoir si le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, ou le maréchal Haftar participeront à ces pourparlers, l’envoyée de l’ONU en Libye a répondu que la présence est suspendue au retrait « des hautes fonctions gouvernementales », ce qui comprend la présidence, la fonction de Premier ministre, les postes ministériels et les postes de souveraineté.
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