France-Algérie : Macron perçoit une volonté de réconciliation nonobstant les réticences algériennes

Le chef d’Etat français, Emmanuel Macron, a fait état dimanche de «quelques résistances» en Algérie aux efforts de réconciliation des mémoires entre la France et ce pays maghrébin, dix jours après l’annulation à la dernière minute, de la visite du Premier ministre tricolore à Alger.

De l’avis du président Macron, il y a une volonté « très largement partagée » de réconciliation des mémoires entre Français et Algériens, laquelle est néanmoins confrontée à «quelques résistances» en Algérie.

Par la suite, le dirigeant tricolore a estimé «inacceptable» la déclaration du ministre algérien du Travail, Hachemi Djaaboub, d’après lequel la France est «l’ennemi traditionnel et éternel» des ressortissants algériens.

Les rapports d’ordinaire tendus entre Paris et Alger se sont encore refroidis à la suite du report sine die d’une visite que le chef du gouvernement français, Jean Castex, comptait effectuer dimanche dernier en Algérie.

Alors que l’Algérie va bientôt fêter ses 60 ans d’indépendance (1962), le président français a fait, au cours de ces derniers mois, plusieurs gestes symboliques dans l’objectif d’essayer de «réconcilier les mémoires». Un rapport livré en janvier dernier par l’historien Benjamin Stora contient diverses propositions s’inscrivant dans cet ordre d’idées.